Il convient de réduire au maximum les longueurs de distribution entre les appareils sanitaires (éviers, lavabos, douche, etc.) et les échangeurs pour limiter les pertes thermiques.
Les systèmes passifs colonne doivent s’installer verticalement et avoir au minimum le diamètre minimal de la canalisation d’évacuation. De plus, un fonctionnement à contre-courant (le sens de l’écoulement des eaux grises et de l’eau froide sont opposés) améliore l’efficacité des échangeurs.
Les eaux grises et l’eau froide doivent être séparés par une double paroi pour éviter tout risque de contamination, conformément aux prescriptions de la norme NF EN 1717.
Pour que le principe de la tension superficielle puisse jouer son rôle, le système doit être installé en position verticale.
Pour les systèmes passifs sous le receveur de douche, la performance est meilleure lorsque le dispositif est raccordé au mitigeur et au chauffe-eau que dans le cas ou le dispositif est raccordé soit au mitigeur, soit au chauffe-eau. Le système doit être installé bien horizontalement. De plus, afin de favoriser l’écoulement et de limiter l’encrassement de la canalisation, le respect d’un minimum de 2% de pente et la pente la plus directe possible sont recommandés.
Les systèmes de récupération de chaleur sur les eaux grises sont constitués d’un certain nombre de composants (PAC, distribution, stockage, etc.). Si ces derniers sont placés dans le volume chauffé, le confort thermique des occupants en été peut s’en trouver impacté. Il est donc préférable le placer le système de récupération de chaleur hors volume chauffé.
Mais avant tout, ces systèmes doivent être jugés sur la qualité d’usage apportée aux occupants :
Les récupérateurs passifs de chaleur sur les eaux grises complètent l’installation hydraulique existante. L’incidence acoustique du passage de l’eau dans l’échangeur est faible voire nulle.
Les PAC des récupérateurs actifs de chaleur sur eaux grises ne possèdent pas d’unité extérieure. Seul le compresseur et les pompes sont sources de bruit. Elles ont un niveau sonore plus faible que les PAC aérothermiques.
L’installation des PAC dans les locaux techniques ou la mise en œuvre de dispositifs tels que des plots anti-vibratiles permet de limiter efficacement la nuisance sonore pour les occupants.